Ah, ce que j’avais hâte de vous le présenter celui-là!
C’est aujourd’hui que mon quatrième essai fait son entrée en librairies. Pas de lapin dans le chapeau se veut un ouvrage accessible au grand public afin qu’il comprenne bien les règles éthiques et déontologiques qui encadrent le métier de journaliste au Québec.
La genèse de l’essai est assez simple: cet hiver, j’ai enseigné le cours Éthique et déontologie du journalisme à la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal. Le cours que j’avais toujours rêvé d’enseigner, rien de moins!
Rencontré lors du lancement du p’tit dernier de mon ami Mickaël, mon éditeur, Serge Théroux, m’a demandé de faire un livre de mon plan de cours. En cinq semaines, j’ai donc pondu ce bouquin qui, à mon avis, rend digeste un paquet de règles, de codes de déontologie, de jurisprudence et d’exemples qui font en sorte de bien expliquer les tenants et aboutissants de mon métier.
Loin de moi l’idée de dire que les journalistes sont tous parfaits – je prouve d’ailleurs à l’aide d’exemples que certains ont des croûtes à manger et des leçons à apprendre ; j’estime plutôt que de mieux comprendre les processus qui permettent aux journalistes de produire leurs reportages aidera la population (et les futurs journalistes) à devenir de meilleurs consommateurs de nouvelles.
C’est devenu une partie intégrante de notre métier que de l’expliquer. Si tout le monde pense savoir ce qu’est le journalisme, force est d’admettre qu’il est aussi la cible de beaucoup de préjugés et de stéréotypes, dont beaucoup sont colportés dans les œuvres de fiction qui sensationnalisent le métier pour mousser leur intrigue. Bien humblement, j’espère que mon livre permettra de remettre certaines pendules à l’heure.
Bonne lecture!
Marie-Ève Martel 