Médias

Il ne faut pas laisser notre pays devenir un désert médiatique

Plus ça change, plus c’est pareil, veut l’adage.

Il y a cinq ans, je faisais partie de ceux qui sonnaient l’alarme à propos de la fermeture de nombreux médias au Canada. À l’époque, quelque 260 titres – la plupart des hebdomadaires imprimés – avaient disparu de l’écosystème canadien, ce qui était déjà alarmant pour la santé démocratique au niveau local.

Malheureusement, en dépit d’investissements publicitaires plus importants durant la pandémie, l’hémorragie n’a pas cessé au Canada. Selon le ministère fédéral Patrimoine canadien, plus de 450 salles de rédaction ont fermé au Canada au fil des 15 dernières années, dont 63 depuis la pandémie de COVID-19.

Ces chiffres publiés en 2022 sont déjà caducs. Dans la dernière année, de nombreux travailleurs du secteur des médias ont perdu leur emploi.  Bell Canada a supprimé plus de 1300 postes au pays en juin 2023 avant d’annoncer, en février de cette année, que 4800 emplois supplémentaires seraient abolis, dont un peu moins de 10% touchera Bell Media, et que 45 stations régionales de radio seraient vendues. Postmedia a mis à pied 11 % de son personnel de rédaction. Metroland a supprimé 605 postes de sa masse salariale en abolissant ses 71 éditions imprimées.

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