Fonction média, Information, Journalisme

Une source crédible, un reportage crédible

La source journalistique est en quelque sorte un fournisseur d’information; il donne au journaliste la matière première dont il a besoin pour construire la nouvelle.

Celui-ci doit se référer à plusieurs sources, car Internet n’a pas réponse à tout! Ceci étant dit, il doit choisir ses sources en fonction de leur crédibilité et de l’apport qu’ils offrent au reportage.

D’ailleurs, la diversité des sources est primordiale dans le traitement de l’information. Les journalistes doivent impérativement donner la parole à plusieurs intervenants dans le cadre de leurs reportages, premièrement pour témoigner de la variété de points de vue qui existe et deuxièmement pour éviter que l’on retrouve toujours les mêmes spécialistes dans l’actualité.

Il existe une infinité de sources journalistiques, dont la pertinence varie selon l’angle choisi pour réaliser le reportage, leur niveau de connaissances, et bien d’autres facteurs. Ici, on les classe en sept catégories.

Les sources scientifiques, les experts et les statistiques sont réputés comme les sources les plus fiables, car ce qu’ils avancent sont démontrables. Difficile de remettre en question leurs propos qui reposent généralement sur des études étoffées ou sur une expérience reconnue.

De l’autre côté du spectre, on retrouve les sources qui n’apportent pas nécessairement grand-chose au reportage. Un individu questionné dans la rue sur son opinion sur un projet de loi débattu à l’Assemblée nationale, par exemple, a beaucoup moins de crédibilité qu’un politologue spécialisé dans un domaine concerné par ledit projet de loi quand vient le temps de soupeser la question.

Or, les experts ne seront toutefois pas toujours les sources les plus crédibles dans un reportage. Si le témoignage d’un expert en incendies pourra apporter un complément d’information sur les causes d’un sinistre, on recherchera davantage à rencontrer un membre de la famille des victimes si l’on s’attarde plutôt au drame humain derrière l’incendie.

Mais les deux types d’intervenants sont nécessaires. Le premier, parce qu’il représente la cible à qui on s’adresse, mais aussi parce que son opinion peut être fort utile quand les médias cherchent à prendre le pouls de la population en général. Le deuxième, parce qu’il vient informer les néophytes et qu’il apporte, de par son expertise, une lumière nouvelle sur le sujet dont il est question dans le reportage.

Enfin, comme toutes les informations, il faut aussi vérifier la crédibilité des sources. Ne s’improvise pas expert qui le peut, mais certains passent parfois entre les mailles du filet du bon jugement des journalistes, c’est pourquoi certains trucs permettent de les identifier.

Bref, le journaliste est un peu comme un cuisinier qui prépare un repas : il doit varier ses ingrédients et choisir les épices qui donneront rehausseront le goût des aliments, mais il doit quand même vérifier si ce qu’il utilise est périmé!

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