L’organisme de soutien aux adolescents Tel-Jeunes vient tout juste de lancer un service « d’écoute » par message texte. L’idée est brillante et a permis à l’organisme de se renouveler, après plus de vingt ans d’activité, devenant le premier au pays à offrir ce service à sa clientèle.
Un autre pas avait été fait il y a quelques années, quand la consultation par courriel et par messagerie instantanée avait été mise en place pour s’adapter aux habitudes de communication de sa clientèle.
L’exemple de Tel-Jeunes symbolise une stratégie de communication réussie, qui pourrait s’appliquer tant à la publicité, aux relations publiques qu’au journalisme, en soulignant l’importance de choisir une plate-forme qui rejoindra efficacement la cible à atteindre.
Pensons-y: on ne peut rejoindre les 55 ans et plus de la même manière ni sur la même plateforme qu’on pourrait le faire avec des jeunes. C’est pourquoi la connaissance approfondie et exhaustive des préférences de la cible permettent aux communications de s’adresser à elle à la fois dans un langage qu’elle comprend, mais aussi à travers des médiums qu’elle utilise.
Bref, la leçon est simple: un message ou une communication bien adaptés à la cible obtiendra davantage de réactions.
C’est un fait bien connu: les jeunes sont les plus grands utilisateurs des messages textes. Ils communiquent ainsi en tout temps et délaissent de plus en plus les communications traditionnelles. Beaucoup sont tellement dépendants à leur téléphone cellulaire qu’ils préfèrent se priver de plein d’autres choses plutôt que d’abandonner leur appareil portable.
La stratégie de Tel-Jeunes est donc de son temps et appropriée, car en rejoignant sa cible avec un médium qu’ils utilisent, l’organisme sera plus en mesure de les aider et à l’inverse, les adolescents verront une facilité d’accès à un service, qui s’inscrit dans leurs habitudes de consommation.
Pensons-y aussi: aller à la rencontre de notre public cible est beaucoup plus efficace que d’attendre que lui vienne à nous. On maximise le retour sur investissement, car on sait que nous atteindrons une portée suffisante en allant directement. À notre époque où les publics sont sans cesse sollicités et où l’interaction est omniprésente, une stratégie de communication passive ratera assurément son objectif.