Devons-nous nous attendre à ce que la soirée des Oscars fasse partie des sujets les plus médiatisés au Québec? Nous le saurons dans quelques jours tout au plus! MISE À JOUR: J’ai eu tort, du moins selon les dires d’Hugo Dumas.
Compte tenu de la nomination de Yan England (Henry) et de Kim Nguyen (Rebelle) à cette prestigieuse remise de prix, le facteur de proximité vient encore une fois gonfler l’importance de la nouvelle.
En effet, la cérémonie des Oscars demeure chaque année un sujet hautement médiatisé, que ce soit pour les nominés, les lauréats ou les tenues plus extravagantes les unes que les autres.
Au Québec, comme ailleurs dans le monde, la nomination (et la possible victoire) d’un des nôtres intensifie notre intérêt envers l’événement, et logiquement, sa médiatisation locale. Bref, comme je l’avais illustré à l’aide du petit singe IKEA, on cherche à s’approprier un peu l’éclat d’un individu sous prétexte qu’on en partage les origines.
On est fiers de nos créateurs. On est fiers que leur talent soit reconnu par une institution aussi reconnue que celle qui décerne les Oscars chaque année.
Voilà donc pourquoi, comme ce fut le cas avec Denis Villeneuve et Denys Arcand (Influence Communication dresse un bref portrait ici), la cérémonie des Oscars attire encore plus notre attention cette année.
Si nos deux héros sont revenus bredouilles, on peut croire que le boucan médiatique qui les entoure aurait pris encore plus d’ampleur s’ils avaient gagné la célèbre statuette dorée plutôt que de s’estomper. Et voilà, échappée belle la surexposition médiatique!
C’est un peu la même situation qui se produit avec le conclave à venir. Les Québécois, généralement peu portés sur l’actualité religieuse, démontrent un intérêt plus prononcé pour la chose alors que le cardinal Ouellet fait partie des successeurs potentiels au Saint Père. Ici et ici, également.
Cela me rappelle cette fameuse scène dans le film Anges et Démons, tiré du roman homonyme de Dan Brown, où des journalistes du monde entier affirment que le prochain pape risque d’être LEUR représentant..! Même s’il s’agit d’une œuvre de fiction, cette courte scène illustre bien cette tendance des gens – et des médias – à tisser des liens pour être concerné.
Est-ce que ça fonctionne avec vous?