Puisque plusieurs reporters suivaient son compte fictif, un Italien s’est amusé à déjouer les journalistes sur Twitter, en annonçant faussement le décès de plusieurs personnalités célèbres. Ce type de canular ne date pas d’hier; or, grâce aux médias sociaux, la nouvelle se propage si rapidement qu’on perd facilement le contrôle de sa diffusion.
Le point que cherche à établir l’auteur de plusieurs faux tweets est que les médias sociaux ne sont pas une plateforme fiable pour y tirer de l’information et que, parce qu’ils alimentent beaucoup les médias traditionnels, on ne peut plus se fier à l’information que nous présenteraient les journalistes. Bref, ce que l’Italien affirme, c’est que la source de la nouvelle n’a plus réellement d’importance tant celle-ci est diffusée via plein d’intermédiaires.
L’argument selon quoi les journalistes perdent toute crédibilité en raison des médias sociaux est quelque peu extrême, mais le reste de sa pensée porte à réflexion.
En tentant de prouver que Twitter est « l’agence de presse la moins fiable au monde », le plaisantin soulève un point intéressant : en partageant un contenu erroné dont on n’est pas l’auteur, on contribue quand même à lui donner une certaine crédibilité, particulièrement quand celui qui partage jouit d’une certaine notoriété, les journalistes n’y faisant pas exception.
Ceux-ci doivent non seulement vérifier les faits qu’ils affirment dans leurs contenus, mais doivent également s’assurer que ceux qu’ils dénichent et surtout, qu’ils partagent, le sont également.
Un conseil qui s’applique à tout le monde, quand on y pense.