Il y a parfois de ces nouvelles qui sortent de nulle part et que l’on n’arrive pas à s’expliquer.
Je pense entre autres au dernier canular Web dont j’ai pris connaissance. Anonymous, qui se passe de présentation formelle, aurait revendiqué le piratage du compte Twitter de la chaîne américaine Burger King, hier. Or, d’autres groupes sont suspectés dans cette drôle d’affaire.
Le piratage consistait en un habile maquillage de la page aux couleurs de son féroce concurrent, McDonald’s. Le canular laissait supposer que ce dernier avait acheté la chaîne célèbre pour son Whopper.
La blague a ensuite pris une tournure de plus mauvais goût, quand une photo d’un jeune toxicomane a été publiée, l’associant directement aux restaurants.
L’article conclut en disant qu’au cours des quelques heures qui ont suivi l’attaque, le compte Twitter de Burger King a gagné près de 30% d’abonnés.
S’il s’agissait là d’une tentative pour nuire à BK, c’est plutôt raté, étant donné que la marque a rayonné davantage au terme de l’initiative.
Ou était-ce plutôt un coup de marketing réussi pour aider la chaîne, visant à attirer la sympathie du public tout en suscitant sa curiosité?
Peut-être n’était-ce qu’une blague qui n’avait aucune autre visée que de faire un coup médiatique.
Mystère…
Somme toute, le grand perdant dans cette histoire est assurément McDonald’s, qui s’est publiquement dissocié de l’attaque pour éviter que l’événement ne nuise à sa propre marque.
Le tout démontre un aspect incroyablement fascinant d’Internet et des médias sociaux: quelques secondes et un seul message suffisent pour faire ou défaire une e-reputation, et quelques secondes suffisent également pour que la nouvelle se propage partout sur la planète.
AJOUT: Jeep a été la cible d’une attaque similaire aujourd’hui.